Les juges considèrent que le refus du salarié de tout échange verbal avec sa hiérarchie rend à lui seul impossible le maintien du salarié dans l’entreprise et constitue une faute grave.
Dans l’espèce, une entreprise avait notamment motivé la mesure disciplinaire comme suit : « Refus de tout échange verbal avec votre hiérarchie, qui porte préjudice à la qualité du travail et aux relations entre les membres de l’équipe, en particulier, vous refusez de dire bonjour le matin et ne répondez jamais verbalement à une question posée (…) ».
L’absence d’échange verbal n’avait d’ailleurs pas été contestée par le salarié.
Entre le silence et l’abus de la liberté d’expression, il faut trouver le juste milieu!
Cass. soc. 22 mars 2017, n° 15-27720 D