Le Syndicat Commerce attaque la CFDT devant les tribunaux !

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  • Publication publiĂ©e :mars 1, 2017
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Septembre 2016

Le SCID (syndicat commerce indĂ©pendant dĂ©mocratique) s’est dĂ©saffiliĂ© – on pourrait Ă©crire s’est libĂ©rĂ© de la CFDT.

Pendant plusieurs annĂ©es, la CFDT qui porte pourtant en son sigle le « D » de « dĂ©mocratie », n’a eu de cesse de porter atteinte aux droits et aux libertĂ©s les plus Ă©lĂ©mentaires du SCID (syndicat commerce indĂ©pendant dĂ©mocratique) et de son Ă©quipe dirigeante.

Mais quels crimes avaient donc commis cette équipe du SCID pourtant démocratiquement élue par les adhérents du commerce ?

Pour comprendre, il faut connaĂźtre un peu le fonctionnement des syndicats et de la CFDT.

C’est Ă©tonnant mais la CFDT n’est pas un syndicat ! La CFDT est une organisation syndicale! ( ce n’est pas la mĂȘme chose)

Quand  on est « syndiquĂ© » on n’adhĂšre pas Ă  la CFDT, Ă  la CGT ou Ă  FO, on adhĂšre Ă  un syndicat qui a fait le choix de s’affilier Ă  une confĂ©dĂ©ration (CFDT, CGT, FO
).

Le syndicat est donc une personne morale distincte qui s’occupe de ses adhĂ©rents, dispose d’un patrimoine et d’un domicile propres et de reprĂ©sentants dĂ©signĂ©s conformĂ©ment Ă  ses statuts.

C’est le « syndicat » qui dĂ©cide-oĂč non-de affilier Ă  une organisation confĂ©dĂ©rĂ©e.

Lorsqu’un syndicat s’affilie Ă  la CFDT, il s’engage Ă  reverser aux structures CFDT 75% des cotisations de ses adhĂ©rents.

Oui, un syndicat affilié à la CFDT ne garde « que » 25% des cotisations de ses adhérents !

Normalement, un syndicat prĂ©lĂšve lui-mĂȘme les cotisations de ses adhĂ©rents et reverse ensuite la part revenant aux structures confĂ©dĂ©rĂ©es.

A la CFDT, un diktat est en place : c’est un organisme gĂ©rĂ© par la ConfĂ©dĂ©ration qui prĂ©lĂšve tous les adhĂ©rents et qui reverse ensuite leur part aux syndicats.

Cela permet Ă  la CFDT de « contrĂŽler » ses syndicats : s’ils ne sont pas sages, hop on coupe les vivres en appuyant sur un bouton.

pastequePastĂšque sur le gĂąteau, cet organisme a connu de grosses difficultĂ©s de fonctionnement et des adhĂ©rents ont Ă©tĂ© indĂ»ment prĂ©levĂ©s plusieurs fois d’affilĂ©e !

Le SCID a donc dĂ©cidĂ© de reprendre le contrĂŽle des prĂ©lĂšvements de ses adhĂ©rents, ce qu’il a parfaitement le droit de faire, en prenant soin de prĂ©venir la CFDT.

La rĂ©action de la CFDT a Ă©tĂ© immĂ©diate : elle a mis le syndicat sous administration provisoire, c’est-Ă -dire sous tutelle, du jour au lendemain pendant plusieurs mois.

Cette procĂ©dure dĂ©cidĂ©e par la CFDT a Ă©tĂ© d’une violence inouĂŻe : Ă©quipe jetĂ©e hors des locaux du SCID (qui payait pourtant un loyer !), serrures changĂ©es, documents confisquĂ©s, ordinateurs Ă©ventrĂ©s, bureaux saccagĂ©s, site internet et compte bancaires fermĂ©s


Et des manƓuvres, des trahisons, des manipulations, du harcùlement
 Il serait trop long d’en faire ici l’inventaire complet.

L’équipe du SCID a subi ainsi plus de 16 mois de mise sous tutelle ! MalgrĂ© cet acharnement, elle est restĂ©e soudĂ©e et a dĂ©cidĂ© de continuer Ă  faire fonctionner le syndicat pour pouvoir dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de ses adhĂ©rents.

Elle a mĂȘme, avec les moyens du bord, organisĂ© deux congrĂšs qui lui ont permis d’expliquer la situation aux adhĂ©rents dĂ©sorientĂ©s, d’élire une nouvelle Ă©quipe et de construire la ligne politique du SCID, conformĂ©ment au fonctionnement dĂ©mocratique qui a toujours eu cours au sein du syndicat.

En 16 mois d’administration provisoire, la CFDT n’a jamais consultĂ© les adhĂ©rents du SCID.

Aujourd’hui, le SCID saisit les juges du fond du Tribunal de Grande Instance de Paris contre la CFDT de Laurent BERGER pour demander rĂ©paration de tous les prĂ©judices subis.

Pour en connaĂźtre plus:

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