Nous l’avions annoncé et nous étions dans le vrai: l’objectif du moment est qu’il faut satisfaire les actionnaires Carl Icahn et Darwin Deason.
Les RH planchent actuellement sur le PSE qui serait prévu pour février 2019 avec application en juillet et ceci alors que la direction d’XTS déclare à qui veut l’entendre qu’elle n’est au courant de rien à ce jour
Certains chefs de services seraient en contact avec des chargés de mission américains (un homme, une femme) qui examinent les postes un par un pour savoir qui est indispensable qui ne l’est pas ou quel poste peut être externalisé.
Pendant ce temps, la direction prépare le terrain avec l’aide des collaborateurs qu’elle compte au sein des CSE sous le couvert d’orientations stratégiques…
Les rumeurs font état d’une suppression envisagée d’un poste sur quatre, voire sur trois parmi les personnels admin et support.
Il ne s’agit pas cette fois, d’une habituelle manœuvre de gestion du personnel comme Xerox nous y a habitué mais réellement d’une manœuvre à rapprocher de la volonté des actionnaires de récupérer 50% et plus du cash généré par les entités Xerox. John Visentin, ancien employé de Carl Icahn, et qui par ailleurs pourrait ne pas rester longtemps aux commandes de Xerox, du fait de ses déclarations virulentes contre Fujifilm, l’a déclaré il y a peu.
Nous respectons notre engagement de reverser plus de 50 % de notre trésorerie à nos actionnaires en tant que retour sur investissement par le biais de rachats d’actions et de versements de dividendes
Alors, comment agir pour récupérer du cash ?
- On rallonge les paiements aux fournisseurs, ce qui n’a qu’un temps
- On réduit ou gèle l’intérim… avec les conséquences pour celles et ceux qui restent et se tapent le travail.
- On gèle les achats
Bref, on diminue les dépenses. Tout ceci n’est valable qu’un temps alors que faire si on veut du cash
Le plus simple c’est de faire moins de chèques chaque mois. Pour augmenter le cash. on applique la bonne vieille recette annuelle de chez Xerox : on licencie du monde.
Mais comment ne pas mettre en face de cette philosophie, les départs avec des chèques énormes de nos hauts dirigeants. Que ce soient les hommes ou les mises en place de stratégies : Ça va-ça vient, ça vient-ça va.
Le coût de l’addition est alors payé par les salariées et les salariés.