- méthode du 1/10e : addition de la rémunération totale brute perçue au cours de la période de référence, du 1er juin au 31 mai Le montant est ensuite multiplié par 10 %.
Un salarié a perçu, pendant la période de référence, une rémunération brute de 26.500 €, son indemnité de congés payés sera alors de 2.650 € pour 30 jours ouvrables de congés payés.Dans l’hypothèse où le salarié prend 12 jours ouvrables de congés payés, son indemnité, pour cette période, sera de : 2.650 € x 12j / 30 j = 1.060 €. |
- méthode du maintien de salaire : il convient de calculer le salaire théorique que le salarié aurait perçu s’il n’avait pas été en congé. Pour ce faire, il faut prendre en compte deux éléments :
- la rémunération brute de la période précédant la prise de congés,
- l’horaire de travail effectué dans l’entreprise (y compris les heures supplémentaires), pendant la période de congés.
Au cours d’un mois de 22 jours ouvrés, soit 154 heures, un salarié est en congé 10 jours ouvrés, soit 70 heures (10 j x 7 h). Le salaire qui doit être maintenu est de 2.000€. Selon la règle du maintien de salaire, la ventilation entre l’indemnité de congés payés et la rémunération du travail se traduit ainsi :
Le salaire de 2.000 € est bien maintenu. |
Si le 1/10e de la rémunération, pour 30 jours ouvrables de congés, correspond à 2.650 €, l’indemnité de congés pour un salarié ayant 34 jours sera de : 2.650 € x 34 j / 30 j = 3.003,33 €.En cas d’acquisition inférieur à 30 jours, il convient de prendre en compte le nombre de jours ouvrables acquis sur la période de référence. |
- 35 heures par semaine sur 5 jours: la retenue pour un jour est de 1/22 ;
- 35 heures par semaine sur 6 jours: la retenue pour un jour est de 1/26 ;
- 39 heures par semaine sur 5 jours : la retenue pour un jour est de 1/22.
- salaire de base ainsi que les heures supplémentaires ou complémentaires ;
- prime d’ancienneté (sauf quand celle-ci est versée en période de travail et de congés confondues) ;
- avantage en nature (à condition que le salarié en soit privé pendant ses congés) ;
- prime de sujétion liée à l’emploi ;
- salaire reconstitué en cas d’absence considéré comme du travail effectif (accident du travail, etc.) ;
- primes exceptionnelles ayant un caractère discrétionnaire ;
- remboursement de frais professionnels ;
- indemnités alloués lors des périodes non assimilées à du travail effectif (maladie, activité partielle, etc.) ;
- prime non affectée par la prise de congés (13e mois, intéressement, etc.).
- les dates des congés payés et le montant de la retenue sur le salaire ;
- l’indemnité de congés payés, calculée selon la méthode la plus favorable entre le maintien de salaire ou le 1/10e.