Voila bien une phrase que plus de 61702 personnes (23/12/2020) auraient aimé pouvoir dire à leurs famille, amis et proches. Oui mais voilà, ces personnes n’avaient pas 4 médecins qui veillent sur elles jour et nuit, des blocs réservés et inutilisés car réservés aux urgences éventuelles des grands de ce monde. Ces personnes avaient malheureusement bénéficié des conseils et directives prodigués par les autorités sous l’égide du gouvernement, ceux-là même qui ont démontré leur manque de responsabilité et de compétences lors de décisions erratiques. On aura également une pensée pour celles et ceux qui ont eu un aller simple pour le cimetière suite au triage et qui ne sont pas comptabilisés…
Quelle indécence!
On se rappellera l’interdiction du port du masque aux fonctionnaires des forces de l’ordre et autres foutaises ministérielles. Par contre, les casques ont essaimé…
On se rappellera les « tchernobylistes » des services de santé: les soignants qui n’osaient pas mettre de masques parce qu’il n’y en avait pas assez pour tous dans les services et que cela aurait été considéré comme peu solidaire par leurs collègues. On les a endormis avec de belles promesses tout en les faisant applaudir chaque soir…
Quand Mgr Moulins-beaufort, patron de l’épiscopat français, déclare que « Noël permet de surmonter nos douleurs », comme s’il ne s’est rien passé : « circulez, il n’y a plus rien à voir » et au sujet des messes « illégales » : « je n’aurais pas été choqué qu’on verbalise ceux qui les organisaient », il devrait simplement se rappeler que la chrétienté est née dans la résistance, dans l’illégalité, et ce, par des personnes portées par leur seule foi. Il est vrai que côtoyer le pouvoir a toujours historiquement fait oublier aux ministres du catholicisme, adeptes des salons dorés face à la boue du terrain, le désespoir de leurs pauvres ouailles. Que les gueux prient pour elles ! Pas un mot pour les 61702 décès mais par contre : « je prie pour le chef de l’état, pour nos gouvernants tous les jours. Cela fait partie de notre prière chrétienne »…
« S’ILS N’ONT PAS DE PAIN, QU’ILS MANGENT DE LA BRIOCHE » MARIE-ANTOINETTE, 1789
Tout ce beau monde…