Paris, 22 jan 2015 (AFP) – AprĂšs quatre mois de discussions, syndicats et patronat ont Ă©chouĂ© jeudi Ă trouver un accord pour simplifier et amĂ©liorer le dialogue social en entreprise, un revers pour le prĂ©sident François Hollande qui avait fermement mis en garde contre un tel scĂ©nario.
Peu avant 16H00, alors que le patronat (Medef et UPA) avait promis un texte amendĂ©, le nĂ©gociateur du Medef a annoncĂ© la fin des discussions. Comme en fin de semaine derniĂšre Ă l’issue d’une sĂ©ance marathon (deux jours et une nuit), il n’a pas Ă©tĂ© en mesure de fournir un nouveau projet.
 « Il y a un moment oĂč il ne faut pas s’acharner », a lĂąchĂ© Alexandre Saubot. « Cette nĂ©gociation vient de se terminer sur un constat de dĂ©saccord », « au gouvernement de dĂ©cider ce qu’il fera ». L’explication qui a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă cet Ă©chec, « collectif » pour la CFTC, est que les positions des uns et des autres Ă©taient « trop Ă©loignĂ©es », a indiquĂ© la CGT.
Le nĂ©gociateur du Medef a soulignĂ©, qu’il n’y avait pas eu de points d’achoppement spĂ©cifiques identifiĂ©s, mais que « l’Ă©quilibre » n’avait pas Ă©tĂ© trouvĂ©, au cours des discussions trĂšs difficiles sur cette rĂ©forme appelĂ©e par le gouvernement pour « lever des verrous » Ă l’embauche.
Mais Joseph Thouvenel (CFTC) a Ă©voquĂ© un texte « parfaitement dĂ©sĂ©quilibré », s’interrogeant: « Qu’y avait-il pour les salariĂ©s? » Pour lui, « cet Ă©chec Ă©tait programmĂ© dans la mesure oĂč on nous demandait de sacrifier des milliers de dĂ©lĂ©guĂ©s et Ă©lus ».