Les salarié(e)s de deuxième ligne restent sans réelle reconnaissance…
Les entreprises pourront à nouveau verser en 2021 une prime défiscalisée et exonérée de cotisations sociales de 1 000 euros pour « tous les salariés », a annoncé le Premier ministre Jean Castex à l’issue de la 3e conférence du dialogue social ce lundi 15 mars.
Non seulement la prime ne sera qu’une vague certitude puisque soumise au bon vouloir des patrons mais de plus, elle sera versée à tous les salarié (e)s. Les travailleurs du virus ne seront donc pas reconnus pour leur courage face au risque encouru et les efforts angoissés pour continuer de produire dans l’intérêt financier des actionnaires, planqués dans leurs retraites, comme la plupart des dirigeants d’ailleurs.
« Il sera possible d’en augmenter le montant jusque 2 000 euros pour les entreprises et les branches qui auront soit conclu un accord d’intéressement d’ici la fin de l’année, soit ouvert une négociation sur la valorisation des métiers » dits de « deuxième ligne », qui devront être les « bénéficiaires privilégiés » de cette prime, a ajouté Jean Castex.
Les voeux pieux sur un air de violon.
Aides à l’apprentissage maintenues
Le chef du gouvernement a par ailleurs annoncé le maintien jusqu’à la fin de l’année des aides à l’apprentissage, et la prolongation jusqu’au 31 mai de la prime à l’embauche des jeunes, qui sera recentrée en avril sur les salaires inférieurs à 1,6 Smic.
La première mesure représente un effort budgétaire de 2,4 milliards d’euros, a précisé à Matignon le Premier ministre, à l’issue d’une réunion avec les partenaires sociaux en vidéoconférence.