Validation des acquis de l’expérience (VAE)
Une troisième voie d’accès aux diplômes et titres professionnels.
Instaurée par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, la VAE constitue une voie d’acquisition de compétences, de qualifica-tions… au même titre que la formation initiale et continue.
Les certifications obtenues par la VAE ont donc la même valeur sur le marché du travail que celles obtenues par une autre voie.
QU’EST-CE QUE LA VAE ?
- Un droit pour toute personne de faire reconnaître son expérience par l’acquisition d’une certification.
- Un acte officiel par lequel les compétences du candidat sont reconnues.
- Une procédure d’évaluation et d’attestation des compétences du candidat
- Un diplôme ;
- un titre professionnel
- un certificat de qualification professionnelle (HP).
- Information, conseil
Au niveau local, les Points relais conseil en VAE informent et conseillent. Ils sont situés le plus souvent dans des structures déjà existantes telles que Pôle emploi, Fonds de gestion du congé individuel de formation (Fongécif), Centre d’information et d’orientation (CIO), missions locales, etc.
- Recevabilité
Étape obligatoire ! Tout candidat doit retirer, remplir et retourner, auprès de l’organisme certificateur, un dossier de recevabilité. Une fois ce dossier accepté, il est autorisé à poursuivre la procédure de VAE. Cette étape ne préjuge en aucun cas de l’étendue de la validation par le jury. Formulaire commun téléchargeable sur www.vae.gouv.fr
- Accompagnement
Non obligatoire mais fortement recommandé. Aide méthodologique permettant au candidat de constituer son dossier, de préparer la mise en situation professionnelle (lorsqu’elle est prévue) et le passage devant le jury.
- Validation
Le jury de validation, composé de professionnels et d’enseignants-chercheurs, procède au contrôle et à l’évaluation des compétences du candidat acquises par l’expérience et vérifie si elles correspondent aux référentiels de certification.
TROIS RÉSULTATS POSSIBLES
- Refus :
si les acquis ne correspondent à aucune compétence de la certification visée. Réorientation du candidat vers de nouvelles actions (bilan de compétences, formation).
- Validation partielle :
le candidat dispose de cinq ans pour faire valider les modules qui lui manquent. Aide à la structuration du parcours complémentaire permettant la validation des unités manquantes.
- Validation totale :
lorsque les acquis correspondent aux compétences exigées pour obtenir la certification visée. *
Philippe Le Floch