Trop peu…c’est trop
Les salarié(e)s de Xerox Technology Services ne sont pas mieux lotis qu’ailleurs. Ils se heurtent à une obstination de la direction représentée par son DRH qui, sous des prétextes divers, refuse de reconnaître l’âpreté des conditions de travail et salariales en vigueur dans l’entreprise. Profitant des lois Fillon 1 et 2 puis 3 qui rapportent d’énormes exemptions de charges, il maintient les salaires aux plus bas niveaux pour optimiser ces exemptions.
Comme d’autres, il a rejeté les demandes d’attribution de la prime « Macron » notamment formulées en CSE par la CFTC appuyée par la CGT, d’un revers de main. Tout ceci alors que la valse des dirigeants en cours se traduit par des parachutes incroyables alors que chaque économie augmente les boni de la direction.
Mêmes les intérimaires, nombreux dans l’entreprise ont pu bénéficier de ladite prime (600-700 euros) versée par leurs entreprises.
La CFTC, la CGT et l’UNSA ont bien saisi que cette situation devenait explosive. Elles ont donc, en parfaite harmonie intersyndicale, lancé un mot d’ordre de débrayage sur un des établissements de XTS comme premier avertissement !
Le débrayage de ce matin sur les trois sites composant cet établissement a mobilisé près de 90% des effectifs. De grosses pénalités client se sont appliquées à l’entreprise.
La direction a réagi en garantissant une proposition de prime sous 48h. Si le montant n’est pas à la hauteur des espérances des salarié(e)s, les trois organisations syndicales se tiennent prêtes à renouveler les débrayages et même étendre le mouvement aux autres établissements de l’entreprise. Les trois organisations syndicales sont prêtes pour les prochaines NAO prévues pour les prochains jours et se feront entendre de la direction sur les attentes des « sans-dents ».