Pris la main dans le sac
Pris la main dans le sac
Les petits arrangements entre la Direction et la CGC ou la CGT sont bien connus. A l’occasion des élections, on a repris les bonnes habitudes. La CGT avec les adresses mails et la CGT avec les numéros de téléphone des salariés, les moyens du CE. Mais nous ne les avions jamais pris sur le fait dans un trucage pur et dur des élections avec la bienveillance de la Direction. Eh bien c’est fait ! Pis encore, pris sur le fait, le DRH a menti par plusieurs fois pour couvrir les faits.
Résultat : La CFTC a donc demandé l’annulation des élections.
Les conséquences ? Si le Juge estime les éléments fournis comme probants, il annulera les élections. Il faudra refaire toutes les élections de A à Z et les décisions prises par le CE seront nulles et non avenues. La Direction devra reconsulter le CE sur tous les points. Nous engagerons ensuite des poursuites en nom personnel pour délit d’entrave.
Une fois encore (comme cet été) la CGT brandit les chèques de Noël comme épouvantail auprès des salariés pour faire oublier qu’elle est la responsable de la fraude. S’agit-il encore de futilités quand un Tribunal se prononce ?
Le bazar actuel orchestré par la CGT au CE, n’aurait, lui aussi, bien sûr, aucune incidence sur les chèques de Noël….
Rappelons toutes les manœuvres que nous n’avons eu cesse de dénoncer de l’utilisation de l’argent des salariés de manière fumeuse…. premier rendez-vous le 7 novembre!
Retour aux faits :
Les syndicats déposent leurs listes et leurs professions de foi avant une date limite et une heure limite. Après cette heure et cette date, rien ne peut-être changé.
Logiquement les syndicats reçoivent immédiatement toutes les listes déposées et les professions de foi car ils peuvent dénoncer pendant un laps de temps court certains points qui leur paraîtraient incorrect.
Là, rien ! Un mot de la DRH pour dire que la CFTC avait déposé en retard (donc sa profession de foi était rejetée) mais que les autres dépôts des autres syndicats étaient valides et conformes.
Toujours pas de listes déposées.
Au bout de 10 jours, on reçoit les listes (le délai de réclamation est donc dépassé) et première surprise. Contrairement à ce qu’affirmait le DRH, une deuxième liste (la CGC) voit sa profession de foi invalidée car déposée hors délais.
Ca commence bien !
Puis la Direction diffuse la liste des candidats. Énorme surprise ! Les listes des candidats de la CGC et de la CGT ne correspondent pas aux listes déposées. Il y a eu modification des candidatures. Bien entendu, le DRH s’est bien gardé d’en parler à la CFTC comme à la CFDT et à FO. Là aussi, le délai de réclamation est dépassé et il est trop tard.
Si vous voulez comprendre facilement la fraude organisée par la Direction avec la CGT et la CGC, imaginez une élection municipale ou dans chaque arrondissement, chaque parti dépose sa liste (le maire, les conseillers etc…)
Surprise le jour de l’affichage des candidats, ceux-ci ont changé ou ont été changé de place selon le nom de la personne en face sur l’autre liste… Pensez-vous que cela serait passé sous silence ? N’y aurait-il pas un énorme scandale.
C’est ce que la CGC et la CGT ont fait avec l’aide de la DRH. Voilà ce que la CGT appelle « futilité » tout comme ses balades en Province aux frais des salariés.
Période électorale
La CGC s’en donne à cœur joie sur les sites par le biais des managers. Interventions directes. Interdiction aux candidats CFTC d’aller afficher sur leurs panneaux par une manager elle-même candidate CGC. Pas d’affichage sur les sites des listes électorales et des listes de candidats. Pressions sur les salariés.
La CGT s’en donne, elle, à plein volume en pratiquant des méthodes de tractage non autorisées mais sur lesquelles la Direction ne dira rien.
En pleines opérations de votes,
- nous tombons face à face avec une splendide promotion pour la CGC (kakémono) dans les locaux de la Direction de Vanesses mis en place avec l’assentiment de la Direction. Une fois ces faits dénoncés, le DRH nous explique que cela n’aurait duré que quelques minutes. Raté, les photos datent de la veille.
- Des managers interdisent aux salariés d’aller voter pendant les heures de travail et ne le permettent que pendant les pauses.
- Des managers taisent aux salariés où sont les postes de vote et, face à la demande, leur indiquent qu’ils peuvent voter chez eux et qu’ils sont là pour travailler