De « Mickey » ils sont passés à « Pinocchio »

La CFTC n’a jamais cessé de déplorer l’absence d’information des salarié(e)s sur les sites. Nos efforts ne suffisent pas et nous sommes encore enclins à le dénoncer quand , à l’occasion des élections, certains profitent de cette lacune pour énoncer des faits contraires à la réalité.

La CFDT XTS et ses « pinocchios » voudraient vous faire prendre des vessies pour des lanternes. Demandez donc aux participants des différentes réunions de négociation sur le PSE, sur les élections, qu’ils soient syndicalistes ou de la RH quelle a été réellement l’attitude des représentants de la CFDT?

A chaque fois, nous demandons que des PV de séance soient rédigés pour que tout cela se sache mais la direction le refuse car elle y trouve son compte en prodiguant avec soin ses « petits avantages ou cadeaux » et cela ferait « désordre ».

Vous ne nous croyez pas, c’est votre droit, mais renseignez auprès de personnes qui s’y trouvaient (représentants du personnel ou RH) et vous serez édifiés! Seul compte l’intérêt personnel des représentants et de leurs copains encartés!

1. Prenez l’exemple de l’avccord sur le PSE que la CFTC n’a pas signé. Il vous suffit d’aller sur Docushare et de lire les accords.

Vous pourrez vous poser des questions sur les différences de traitement énormes entre les salariés de CSO et GDO (dénominations de l’époque). ..

Mais parlons des réunions. La CFTC avaient à ces réunions, les seuls salariés de Bourges, Régis et Christophe. Demandez leur ce qu’ils ressentaient quand à chaque fois que l’on arrivait à parler de GDO, c’est à dire d’eux-mêmes et leurs collègues, ils voyaient les élus CFDT se lever et quitter la salle? Et ces gens-là voudraient vous faire croire qu’ils se sont battus pour GDO ? Tout comme ils voudraient faire croire qu’ils se sont intéressés au sort des femmes dans l’entreprise ?

« Il n’y a aucune raison de mettre les salariés des 2 établissements sur le même pied d’égalité!.. Voilà la réalité des gens qui gens qui voudraient vous faire croire qu’ils se sont battus pour vous.  Pourquoi présentent-ils des gens sans passé de représentant du personnel ou inconnus, d’après vous ?

2. Lors des dernières négociations, demandez-vous pourquoi il a fallu rajouter une date de négociation pour traiter tous les sujets?

C’est seulement parce que la CFDT et leurs Solidaires (fans de l’accrobranche et ex-CGT) ont monté un scandale parce que le DRH voulait que les représentants du personnel soient remboursés de leurs frais à l’identique des autres salariés de l’entreprise. Pendant presque deux heures ils se sont démenés au mépris du respect dû aux salariés et ont sabordé la réunion.  » les Directeurs ont des avantages, il n’y a pas de raison que nous aussi nous n’en ayons pas ! Si les salariés veulent des avantages, ils n’ont qu’à se présenter!  »  Et le DRH a laissé faire pendant que nous étions tous stupéfaits d’entendre ce type de discours dans la bouche de syndicalistes!!

Les représentants qui seront élus aux prochaines élections pourront voir la différence quand ils seront obligés de faire un aller-retour de 6 à 8h de train dans la journée pour aller à une réunion pendant que ces gens-là arrivent la veille en avion, dorment à l’hôtel et ne travaillent pas le lendemain de la réunion! Ils pourront apprécier tout comme les élus d’aujourd’hui peuvent l’apprécier. Ils pourront apprécier les réunions de formation de ces gens-là à Disneyland!

Et ils parlent « d’immobilisme chez les autres syndicats » comme si s’agiter pour la défense d’intérêts personnels était la vocation d’un représentant du personnel…? A vous de juger!

3. « Se donner les moyens de réussir » 

C’est certainement la seule chose où ils sont sincères.  Dommage que ce ne soit pas aux salariés qu’ils donnent les moyens de réussir.

La CFTC n’a pas voulu signer l’accord de mise en place du CSE car même si la mise en place de représentants de proximité est une avancée majeure par rapport à la suppression des DP, elle ne l’égale pas et surtout, nous ne pouvions pas accepter que ces désignations soient  syndicalisées à outrance en empêchant des salarié(e)s non encartés de se présenter. Nous ne sommes pas comme la CGT qui apporte son « aide » à plusieurs salariés qui ont des soucis puis les inscrit dans la foulée sur ses listes. Ce n’est pas notre philosophie mais peut-être est-ce ce que veulent les salarié(e)s de notre entreprise.

Pendant ce temps… d’autres CFDT

Depuis trois jours, plusieurs sites du e-commerçant vente-privee.com sont en grève pour réclamer une hausse de la participation, réduite à 290 euros cette année.

Son architecture avait valu le déplacement d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, lors de l’inauguration du bâtiment en 2016. Mais cette fois, le site d’e-commerce vente-privee.com fait parler de lui pour une tout autre raison. Ce vendredi, une centaine de salariés se sont rendus devant la direction de l’entreprise, à Saint-Denis. Certains ont fait le déplacement depuis les sites de Blanc-Mesnil (93) et de Mitry-Mory (77), en grève depuis trois jours, tout comme ceux du site de Saint-Vulbas (Ain), restés sur place. Ils ont été rejoints pour la première fois par des salariés du siège.

Ils réclament l’augmentation de la participation aux bénéfices. L’enveloppe est de 868 000 euros, contre 2,5 millions d’euros l’an dernier. Divisée par les 3 000 salariés en France, cela revient à 290 euros par manutentionnaire. Trop peu, estiment les salariés, alors que l’entreprise a réalisé, en 2017, 3,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires au niveau mondial.

La direction propose une solderie

« Par le passé, on a déjà eu 3 000 euros de prime », se souvient Emeraude, dix ans d’ancienneté en tant que préparatrice de commandes sur le site de Blanc-Mesnil. « La participation est basée sur nos bénéfices, qui ont effectivement baissé mais parce que nous avons énormément investi ces deux dernières années », explique Antoine Bosonnet, le DRH. Et de citer la création de 500 CDI l’an passé, l’ouverture d’un nouvel entrepôt à La Boisse (Ain), ou encore l’acquisition à l’étranger de nombreuses sociétés (Privalia en Espagne, eboutic en Suisse, etc.).

Peu après midi, les délégués syndicaux ont été reçus par la direction. Cette dernière a proposé l’organisation d’une solderie à destination des salariés, sorte de vente privée du stock de l’entreprise, pour un montant de 400 euros. « C’est déconsidérer les salariés », réagit Nicolas Viltard, délégué syndical central CFDT. La grève est suspendue le temps de recueillir l’avis des salariés lundi. « Il n’y a pas d’impact sur les délais de livraison », précise Antoine Bosonnet, contredit par Nicolas Viltard, qui estime le retard à « un ou deux jours ».

Comme quoi c’est chez XTS qu’il y a un problème…