Chèques vacances
Le dernier comité d’établissement en date des 20 et 21 mars
Après une présentation des comptes du comité par l’expert-comptable, le quitus a été donné par l’assemblée des élus présents.
Concernant les chèques vacances, la position de la CFTC est claire : sans s’opposer aux chèques distribués aux salariés, la CFTC considère que le rôle du comité n’est pas de se substituer à l’employeur pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés.
Il a fallu ensuite, statuer sur le montant des chèques vacances. L’assemblée a alors validé le même montant et les mêmes tranches que l’an dernier.
Le responsable syndical CFTC est alors intervenu en indiquant son étonnement de ne pas voir les montants relevés du fait de la capacité financière du CE à pouvoir le faire.
Un nouveau vote est alors intervenu et les montants ont été relevés de 10 euros pour chaque tranche.
Un échange quelque peu tendu a eu lieu entre le responsable syndical CFTC et une élue CFE-CGC, celle-ci estimant au contraire de la vision de la CFTC que les mêmes augmentations devaient profiter aux cadres qu’aux employés. Le représentant de la CFTC a expliqué que le prix d’une baguette, s’il est le même pour tous, ne représente pas le même effort pour des personnes gagnant 900 euros net que pour des salariés gagnant 2000 ou 3000 euros net. Rappelons qu’il ne s’agissait que d’une dizaine d’euros.
À la demande de la CFTC, le comité s’est de nouveau exprimé sur ce point et un nouveau vote a augmenté de 10 euros les chèques vacances en faveur des salariés gagnant moins de 1801 euros brut. Lors de ce vote, tout le comité a voté en faveur de cette augmentation excepté 2 des élus CFE-CGC qui considéraient cette décision comme une discrimination.
Après ces 3 votes successifs, les chèques vacances ont ainsi été augmentés de 10 euros pour tous les salariés excepté les salariés gagnant moins de 1800 euros qui ont vu leur chèque rehaussé de 20 euros.
La secrétaire du comité a toutefois indiqué que sa frilosité provenait du fait que certains salariés ne comprennent pas que les montants puissent varier à la hausse mais aussi à la baisse selon les années et émettent des reproches quand ces montants varient à la baisse.
La CFTC comprend cette position et regrette que certains salariés considèrent ces chèques non pas comme une situation particulière à un instant donné mais comme une rétribution acquise de fait chaque année. La CFTC est consciente de l’importance de ces chèques pour les salariés aux bas salaires mais souhaite que leur existence soit relativisée pour ce qu’ils sont: des oeuvres sociales
C’est à l’employeur qu’il revient de pallier aux problèmes de bas revenus et aux organisations syndicales d’œuvrer en ce sens.