Sous l’affichage « journée de solidarité » a été instauré une taxe sur les salaires de 0,3%.
C’est ce prélèvement mensuel dit-contribution solidarité autonomie- qui rapporte plus de 2 milliards par an.
Quand un salarié se voit imposer de travailler une journée sans être rémunéré le calcul est simple : 0,3% de 0 égale 0.
Au-delà du principe inacceptable, faire travailler des salariés sans les rémunérer, cette mesure arbitraire se traduit concrètement par nombres d’aberrations.
Pour n’en citer que deux :
– Pour quelle raison, les professions libérales ne sont-elles pas assujetties à une journée « dite de solidarité »?
Pour la CFTC, il est indispensable qu’un effort financier important soit fait au profit des personnes dépendantes et handicapées, encore faut-il que cet effort soit justement réparti et organisé.
Fondamentalement attachée au principe « tout travail mérite salaire », la CFTC couvre par un mot d’ordre de grève tout salarié du secteur privé que son employeur voudrait faire travailler gratuitement le lundi de Pentecôte ou tout autre jour qualifié de « journée de solidarité ». Vous indiquerez être en grève à chaque moment que l’on voudra vous faire travailler sous la dénomination « journée de solidarité »