CE du 19 février
Sur la base d’une consultation orientée où on avait fait miroiter le versement d’une somme supplémentaire aux salariés, 160 personnes ont servi d’alibi à la majorité CGT et alliés du CE pour supprimer les subventions Sport qui avaient pourtant concerné plus de 300 personnes.
Le texte soumis au vote qui devait concerner la suppression de la subvention a été transformée par la secrétaire en y adjoignant le versement de 90 euros par salarié. Les protestations n’y ont rien fait, l’amalgame a été fait. De même en refusant de soumettre au vote du Comité l’action à mener concernant les demandes de subventions déjà déposées, la secrétaire a décidé de ne pas y donner suite.
Nous avons protesté qu’une décision ne pouvait pas, en droit français, être rétroactive mais la secrétaire et son sens bien connu de la démocratie stalinienne a déclaré « qu’elle ferait ce que bon lui semble« . Elle nous a d’ailleurs déclaré de ne pas oublier de l’indiquer dans notre blog. Immédiatement, la Déléguée syndicale CGC a indiqué qu’elle protestait contre ces viols de l’expression du Comité et voulait que ce soit inscrit au Procès-verbal. La secrétaire a alors rétorqué qu’elle faisait ce qu’elle voulait dans les PV (ça, nous le savions déjà) et que les déclarations de la CGC n’y seraient pas parce que « tel était son bon plaisir« .
A cette réponse, les élus titulaires de la CGC ont quitté la séance pour protester contre ce qui est un délit d’entrave sans que le Président pourtant en charge de faire respecter la législation, émette la moindre remarque.