XEROX brûle t’il ?

Un nouveau contrat a été perdu, le site de Lyon menacé

La CFTC dénonce la position de juge et partie de Xerox France.

  1. XTS n’a plus de service commercial.
  2. Les « commerciaux » de Xerox France cherchent les clients et négocient les contrats de services. Leur priorité est de vendre des machines laissant au deuxième plan, la vente de services.

Dans cette vente de services, deux nouveaux niveaux de priorités :

                 -avec machines
                 -sans machines.

  1. Les services sont sous-traités pour leur grande majorité à XTS
  2. Le prix de réalisation par XTS est défini par Xerox qui a déjà pris sa marge commerciale une première fois…
  3. La réalisation par XTS est managée par le biais de cadres appliquant les directives de Xerox France

C’est ainsi que Xerox France transfère ses propres problèmes sur sa filiale qui bien que filiale à 100%,  se trouve pourtant être une société juridiquement indépendante, ce qui devrait se traduire par une indépendance économique au sens du droit français.

Dans le PSE en cours, on sacrifie des salariés en fermant le site de Bourges tout en sauvegardant les redevances liées aux machines versées à Xerox. Les conditions d’application des contrats de sous-traitance (XTS et D.) sont bafouées car la négociation ne porte pas sur les salariés de XTS mais sur la continuité des travaux d’impression EDF qui permettront de maintenir la perception des redevances d’impression par Xerox France. Si les clauses du contrat n’ont pas été respectées, peu importe, du moment qu’en contrepartie des pénalités qui auraient dû être versées (permettant la rentabilité économique) au site XTS, le prestataire concerné (D.) reprenne du matériel Xerox.

 

C’est dans ce contexte troublant que la nouvelle perte d’un autre contrat de services par Xerox France a été connue il y a quelques jours. Ce contrat occupait chez XTS, une quarantaine de personnes positionnées sur deux sites dans un rapport de 1 à 10 entre Villepinte et Lyon. Ce contrat était le plus important du site de Lyon.

On aurait pu croire qu’alors qu’un PSE important de plus de 100 personnes est en cours de négociation, cette nouvelle catastrophe concernant l’emploi de plusieurs dizaines de salariés serait rattachée aux conditions du PSE en cours d’élaboration.

La direction RH s’y refuse. Cela lui permettra sans doute de mettre en place sous quelques mois, des licenciements en nombre limité donc avec des conditions économiques et sociales bien inférieures au PSE actuel.

S’agira-t’il d’ailleurs d’un PSE ou des nouvelles dispositions Macron  sur la rupture conventionnelle collective?

Nous avons déjà une petite idée…

Le silence du syndicat UNSA, majoritaire sur le site, tout au long des derniers mois, nous interroge…

N’ayant jamais baissé les bras, la CFTC saura conseiller les salariés qui lui feront confiance.

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