La couleur de la CGT chez XEROX, de rouge devient jaune…

La CGT n’arrive plus à cacher les graves dissensions existantes au sein de la section syndicale de Xerox.

INTERET PERSONNEL ET COLLECTIF

Cela serait dû à l’attitude de sa DSC, Marianne C. qui a abandonné le terrain revendicatif depuis longtemps pour se préoccuper de ses confort et intérêt personnel. Après une première scission entre elle et les représentants CGT de chez Xerox France, elle a ajouté à son palmarès une partition supplémentaire entre une partie des adhérents de la CGT dans l’établissement CS&MPS de XTS ainsi que l’opposition des leaders de la CGT dans l’établissement DS. Cet établissement compte, à quelques unités près, tous les salariés employés de l’entreprise. C’est là, en effet, que la direction a décidé de les parquer créant ainsi un établissement « tiers-mondiste », dont les instances sont privées de moyens du fait des bas salaires qui y sont pratiqués. Comble de perfidie, le DRH vient de déclarer aux représentants de cet établissement qu’il ne leur donnerait 10.000 euros extra pour leurs œuvres sociales que si la CGT ratifie les projets d’accords en cours dont fait partie le PSE de 128 personnes, cru 2019. Rappelons qu’environ 4 millions d’euros correspondant au CICE proviennent pour l’essentiel de cet établissement à destination de l’entreprise pour transfert aux actionnaires.

Comme par hasard, cette DSC, est rejetée par les éléments CGT qui se mainifestent le plus en faveur des salariés. Que savent-ils que nous ignorons ?

La CFTC a toujours dénoncé l’attitude de celle qui n’a eu de cesse de regretter en public les conditions de départ de son ancienne rivale, Nicole Q., et qui maintenant fait le forcing pour obtenir lors de son départ imminent de l’entreprise, plus que les 60.000 euros que la DSC CFE-CGC avait perçus à l’époque.

LA DIRECTION VEUT ENCORE PLUS

La CGT, sous l’impulsion des éléments restés fidèles à son esprit syndicaliste a mené plusieurs actions judiciaires contre la direction que sa DSC a toujours stoppé ou freiné. Sa dernière action en date a été de freiner puis stopper l’action judiciaire entamée pour annuler les désignations de RP entachées par plusieurs délits d’entrave menés par le DRH et le Président du CSE avec l’appui de la CFE-CGC et la CFDT au sein du CSE CS&MPS. Ainsi en CSE central, le DRH a fait invalider par ses collaborateurs syndicaux le nom de certains RP désignés par la CGT et la CFTC.

Sans parler du PSE en cours où elle défend ses intérêts, pas plus tard que le 15 mai 2019, elle a appuyé le DRH lors d’un remaquillage de l’accord de mise en place du CSE afin d’obtenir une nouvelle répartition des représentants de proximité et une augmentation du nombre de représentants de la CFE-CGC. Avec ce remaquillage précipité suite à l’action judiciaire en annulation, le DRH compte ainsi sur l’appui de ses collaborateurs de la CFE-CGC et CFDT de TS auquel s’ajoute la signature de la DSC CGT. Nous ne savons pas de combien augmente le montant du chèque de départ à chaque accord signé mais nous étonnons qu’une DSC en partance puisse être habilité sans contrôle à signer des accords d’entreprise. Cette DSC a notamment signé un accord sur la BDES malgré le refus de la fédération CGT de s’y associer… ?

La CFTC-XTS n’a jamais admis et n’acceptera pas de tels faits de prévarication syndicale qui détournent un syndicat de son essence revendicative. Est-ce l’avenir du syndicalisme ou sa tombe ?

La CFTC-XTS a déjà dénoncé et obtenu gain de cause au tribunal parce que le DRH que l’on dit ancien adhérent de la CFE-CGC alors qu’il était technicien, veut organiser la main mise de la CFE-CGC pour ses cadres et de la CFDT pour ses techniciens afin d’éliminer tout autre syndicat du sein de l’entreprise.

Un traitement différencié des élus apparaît clairement dans les accords qui concernent l’établissement TS par rapport aux deux autres établissements. Une première réussite avec l’UNSA dont tous les membres élus sauf un, ont renoncé à leurs missions. Il entend faire la même chose avec les deux seuls syndicats non collaborationnistes que sont la CGT et CFTC, chacun à sa manière.

SANS CONTRE POUVOIR, PAS D’AVANCEE SOCIALE

Ainsi l’attribution de la prime Macron d’abord refusée par le DRH a été obtenue pour l’ensemble des salariés de XTS par une action revendicative conjointe de la CGT, l’UNSA et la CFTC de l’établissement DS. Une action réalisée dans le dos de ladite DSC citée plus haut et qu’elle a désapprouvée quand elle l’a su.

Les salarié(e)s ne lui disent pas merci !

La CFTC-XTS entend soutenir la résistance de ses propres membres ainsi que des membres encore fidèles à l’esprit revendicatif de la CGT qui ne sauraient constituer un trophée au tableau de chasse du DRH.

Vous pouvez télécharger, ci-après, les conclusions de l’avocat de la CGT et vous rendre compte de la nature réelle des faits qui y figurent, faits qui seront passés sous silence de par l’abandon de l’action justifiée de la CGT au tribunal.

TELETRAVAIL

Alors que l’ANI sur le télétravail précise parfaitement qu’il appartient à l’entreprise de supporter les frais occasionnés aux salariés par le télétravail, l’accord validé par les syndicats sauf la CFTC, fait supporter ces frais aux salariés. Le DRH veut modifier l’accord de télétravail afin de diminuer les coûts de revient, espérant certainement une amélioration de bonus.

Soutenez l’action des revendications en faveur des salariés les plus démunis, !

Dénoncez les « petits arrangements entre coquins « !

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