IPS: les miettes pour ceux qui risquent leur santé chaque jour
Les avancées de l’IPS dénaturées par le délégué syndical CGC sous les applaudissements de la Direction alors que quand un salarié produit 10 euros de marge nette, le fameux « partage gagnant-gagnant » de l’entreprise fait que le salarié touche 2 euros et l’entreprise 8 euros.
Lors de négociations NAO, la CGT a renouvelé sa demande de suppression de l’IPS. Connaissant la réponse de la Direction et les montants de marge engrangés ces dernières années, nous n’avons pas voulu perdre notre temps dans des discussions stériles. Nous avons demandé avce la CGT une amélioration des conditions de versements de l’IPS.
A notre grande surprise, le délégué syndical CGC s’est rangé aux côtés de la Direction pour indiquer que les montants actuels étaient corrects et suffisants. Signalons qu’il est le principal responsable du fonctionnement de l’IPS, ce que nous savions déjà mais nous n’étions pas au bout de nos surprises…
Toujours dans notre objectif d’améliorer la condition des salariés, nous avons également proposé
- L’attribution d’une prime de performance soutenue semestrielle qui pourrait représenter deux mois de la moyenne de prime versée sur le trimestre.
- L’attribution d’une prime annuelle de performance soutenue qui pourrait représenter 4 mois de la moyenne de prime versée sur l’année.
- On pourrait envisager d’autoriser un paiement au pourcentage réel de résultat qui permettrait de ne plus pénaliser les personnes qui ratent la prime parce qu’ils sont à 98 %.
et que les salariés régulièrement au-dessus de la moyenne de 100, 120 et 130 % puissent bénéficier d’une possibilité de rattrapage qui s’appliquerait suite à des mauvaises performances qui pourraient correspondre à un ou des évènements difficile dans la vie privée du salarié qui l’auraient perturbé.
C’est ce que nous avions appelé « le droit de rattrapage ». Nous nous sommes heurtés à l’opposition du délégué syndical CGC par ailleurs délégué du personnel à Chassieu. C’est le DRH qui a dû calmer la véhémence du Délégué syndical CGC en considérant que cette mesure serait un geste social.
Plusieurs autres mesures ont ainsi été débattues et la CFTC a ainsi présenté plusieurs propositions.
La Direction a déclaré qu’elle examinerait le point.
Quelle ne fût pas notre surprise lorsqu’à la réunion suivante, c’est le délégué syndical CGC et non pas le DRH qui a exposé ce que la Direction avait décidé sur la base des propositions CFTC.
Abasourdis, nous avons vu un délégué syndical, nullement complexé, en pleine réunion NAO, nous indiquer quels montants il avait décidé d’attribuer à chacune des propositions.
Il va sans dire que ces montants qui s’accompagnaient de conditions de présence sur des durées incongrues et le montant des primes ridicules qui était prévu n’avaient plus rien à voir avec l’esprit de nos propositions et celui de partage des gains entre les salariés et l’entreprise. Alors que des millions d’euros étaient générés chaque année par l’IPS, nous apprîmes que quelque milliers d’euros étaient accordés….par le délégué syndical CGC en accord avec la Direction.